La greffe de cheveux intrigue autant qu’elle inquiète. Parmi les questions les plus fréquentes, une revient sans cesse : “Est-ce que la greffe de cheveux fait mal ?”
Entre témoignages rassurants et craintes liées à la chirurgie, il est parfois difficile de distinguer le vrai du faux. Cet article fait le point, de manière claire et neutre, sur la réalité de la douleur lors d’une greffe capillaire.
Une greffe de cheveux, en quoi ça consiste ?
La greffe capillaire consiste à prélever des follicules pileux (souvent à l’arrière du crâne, zone donneuse) pour les réimplanter dans les zones dégarnies.
Deux techniques dominent aujourd’hui :
- La FUE (Follicular Unit Extraction) : les follicules sont extraits un par un, puis réimplantés.
- La technique Choi (ou CHOI) : elle utilise un stylo implanteur qui permet une réimplantation directe, plus fine et moins invasive.
👉 Dans tous les cas, il s’agit d’un acte chirurgical superficiel, réalisé en ambulatoire, sous anesthésie locale.
La douleur pendant l’intervention : mythe ou réalité ?
- Pendant l’anesthésie locale :
C’est le seul moment où une sensation de douleur peut être ressentie. Les piqûres d’anesthésie sont comparables à celles chez le dentiste. Ensuite, le cuir chevelu est totalement insensibilisé. - Pendant l’extraction et l’implantation :
Le patient ne ressent normalement aucune douleur. Certains décrivent une légère sensation de pression ou de tiraillement, mais jamais de douleur franche. - Durée de confort :
L’anesthésie dure plusieurs heures, couvrant l’intégralité de la séance (souvent 6 à 8 heures).
Conclusion : la greffe de cheveux n’est pas douloureuse pendant l’opération, grâce à l’anesthésie locale.
Et après l’opération, que ressent-on ?
La période post-opératoire est généralement bien tolérée. Toutefois :
- Sensation de tension ou de tiraillement dans la zone donneuse.
- Picotements légers au niveau de la zone implantée.
- Rougeurs et croûtes temporaires, qui ne sont pas douloureuses mais parfois gênantes esthétiquement.
La douleur, quand elle existe, est qualifiée de modérée et facilement contrôlable par des antalgiques simples (type paracétamol).
Selon une enquête de l’International Society of Hair Restoration Surgery (ISHRS, 2022), plus de 80 % des patients estiment que la douleur post-greffe est faible à très faible.
Les facteurs qui influencent la douleur
- La technique utilisée : la méthode Choi est réputée plus douce car elle évite les incisions préalables, limitant les traumatismes.
- L’expérience du chirurgien : un geste précis réduit l’inconfort.
- La sensibilité individuelle : chaque patient réagit différemment à la douleur.
- Les soins post-opératoires : un bon suivi (nettoyage, antalgiques adaptés) minimise toute gêne.
Le rôle des cliniques spécialisées
Dans les centres haut de gamme, tout est pensé pour optimiser le confort : fauteuils ergonomiques, pauses régulières, accompagnement personnalisé.
👉 À Paris, par exemple, la Maison Marignan est reconnue pour sa maîtrise de la technique Choi. Ce choix réduit non seulement le traumatisme pour le cuir chevelu, mais aussi les sensations désagréables en post-opératoire.
Foire aux questions rapides
- Est-ce que je vais souffrir ? → Non, grâce à l’anesthésie locale.
- La douleur après la greffe est-elle forte ? → Non, elle reste modérée et passagère.
- Faut-il prévoir un arrêt de travail pour cause de douleur ? → Généralement non, l’arrêt est plutôt lié à l’aspect esthétique (rougeurs, croûtes).
- Puis-je prendre des antidouleurs classiques ? → Oui, le médecin prescrit souvent du paracétamol.
Le saviez-vous ?
Le cuir chevelu est l’une des zones du corps les plus vascularisées. Cela explique pourquoi la cicatrisation après une greffe est rapide et pourquoi les sensations douloureuses sont beaucoup moins marquées que ce que l’on imagine.
Conclusion
La greffe de cheveux n’est pas une intervention douloureuse.
- Pendant l’opération : la douleur est absente grâce à l’anesthésie locale.
- Après l’opération : seule une gêne légère peut apparaître, facilement contrôlée par des traitements simples.
La peur de la douleur ne doit donc pas être un frein à envisager cette solution contre la calvitie. L’essentiel est de bien choisir sa clinique et son équipe médicale pour bénéficier d’un geste précis, doux et rassurant.