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La technique CHOI, aussi appelée implanteur de Choi, est l’une des méthodes les plus avancées de greffe capillaire. Elle permet d’implanter les follicules directement à l’aide d’un stylet spécifique, avec une précision élevée sur l’angle, la profondeur et la direction des cheveux.
Aujourd’hui, de nombreux patients hésitent entre une intervention en France, souvent perçue comme plus encadrée médicalement, et une greffe de cheveux réalisée à l’étranger, notamment en Turquie, en Espagne ou en Hongrie, où les prix sont généralement plus bas.

Comparer ces options, c’est répondre à une double interrogation :

  • Quels sont les avantages et limites d’une greffe CHOI à l’étranger ?

  • Que propose la France en termes de qualité, d’accès et de suivi ?


Tendances actuelles : où les patients vont-ils se faire greffer ?

Greffe-de-cheveux-franceSelon l’International Society of Hair Restoration Surgery (ISHRS, 2022), près de 60 % des greffes capillaires dans le monde sont réalisées en Turquie, principalement pour des raisons de coût.

  • Turquie : plus de 350 cliniques recensées, avec une forte spécialisation dans la FUE et une montée en puissance de la technique CHOI.

  • Espagne et Hongrie : destinations intermédiaires, réputées pour un bon rapport qualité-prix.

  • France : moins de volume global, mais une montée en expertise sur les techniques avancées comme le CHOI, avec un encadrement médical strict.

📌 Exemple typique : un patient français de 35 ans envisageant une greffe de 2 500 greffons peut trouver en Turquie un devis autour de 2 500 à 3 000 €, alors qu’en France le coût se situe plutôt entre 6 000 et 8 000 €. La différence de prix influence fortement la décision, mais elle ne dit pas tout sur la qualité ou la sécurité.


Les pratiques à l’étranger : volume et rapidité

À l’étranger, les cliniques qui pratiquent la greffe de cheveux CHOI se distinguent par :

  • Des interventions souvent réalisées à grande échelle, parfois avec plusieurs patients opérés en parallèle.

  • Une forte délégation aux assistants médicaux, ce qui peut poser la question du rôle réel du médecin.

  • Un suivi post-opératoire limité, souvent réduit à des consignes par mail ou téléphone.

Ces pratiques permettent de réduire les coûts mais soulèvent un enjeu : la qualité et la personnalisation des résultats dépendent largement de la formation de l’équipe et de l’implication du médecin.


Les pratiques en France : encadrement et précision

En France, la greffe capillaire CHOI reste moins répandue que la FUE classique, mais elle gagne du terrain dans les centres spécialisés.

  • Le cadre réglementaire impose que l’acte médical soit supervisé par un médecin.

  • Les cliniques françaises privilégient des séances personnalisées, avec une prise en charge plus longue et un suivi post-opératoire structuré.

  • Certaines, comme la Maison Marignan à Paris, se sont spécialisées exclusivement dans la technique CHOI depuis plus de 10 ans, garantissant une maîtrise complète du procédé.

Cela signifie souvent des délais plus longs et un coût plus élevé, mais aussi une garantie de traçabilité et de sécurité médicale.


Accessibilité : entre budget et accompagnement

La question du budget reste centrale :

  • À l’étranger, l’accessibilité est avant tout économique. Les tarifs permettent à un plus grand nombre de patients de franchir le pas.

  • En France, l’accessibilité passe par la sécurité et le suivi. Les patients paient davantage, mais bénéficient d’un encadrement rapproché et d’une relation continue avec l’équipe médicale.

👉 Pour de nombreux patients, le choix se fait donc entre une démarche rapide et économique et une démarche encadrée et rassurante.


Le saviez-vous ?

La technique CHOI a été développée à l’origine en Corée du Sud dans les années 1990. Elle a d’abord été utilisée pour les cheveux asiatiques, plus épais et raides, avant d’être adaptée aux cheveux caucasiens. Cette particularité explique pourquoi certains pays asiatiques continuent à la pratiquer massivement, alors qu’en Europe, elle reste encore relativement spécialisée.


Réflexion : comment décider ?

La décision ne se réduit pas à une comparaison de prix. Quelques critères essentiels à considérer :

  • Implication du médecin dans chaque étape de la greffe.

  • Qualité du suivi post-opératoire : visites de contrôle, accompagnement cicatrisation, gestion des complications.

  • Expérience de la clinique dans la technique CHOI : certaines structures l’utilisent ponctuellement, d’autres en ont fait leur spécialité.

  • Vos priorités personnelles : budget, sécurité, proximité, accompagnement.


Conclusion

La greffe de cheveux par technique CHOI connaît une diffusion mondiale. L’étranger séduit par ses tarifs et son accessibilité immédiate, tandis que la France mise sur la qualité, la sécurité et le suivi patient.
Le choix dépendra donc de vos attentes : privilégier une solution économique rapide ou investir dans un accompagnement médical de proximité.
Dans tous les cas, une réflexion approfondie et une évaluation précise de vos besoins s’imposent avant toute décision.

Cecile Cassan

À propos d’Anne-Cécile Cassan Anne-Cécile Cassan est passionnée de médecine esthétique et s’occupe désormais de la ligne éditoriale de DocteurCheveux.fr. Diplômée d’une grande école de journalisme, elle s’est spécialisée très tôt dans le domaine de la santé, convaincue que l’information médicale doit être à la fois précise et accessible. Son objectif : offrir aux lecteurs des contenus fiables, clairs et documentés, pour les aider à mieux comprendre les avancées de la greffe capillaire et de la médecine esthétique.

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