La greffe capillaire attire de plus en plus d’hommes et de femmes en Europe. Si la Turquie reste la destination la plus connue, l’Espagne émerge comme une alternative sérieuse. Mais que valent vraiment les cliniques espagnoles ? Quels sont leurs atouts, leurs limites et les retours des patients ?
Cet article fait le point de manière neutre et documentée pour vous aider à comparer.
Pourquoi choisir l’Espagne pour une greffe de cheveux ?
L’Espagne a su se positionner comme un acteur majeur de la chirurgie capillaire en Europe grâce à plusieurs points :
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Proximité géographique : facile d’accès depuis la France, avec peu de contraintes de voyage.
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Standards européens : respect des réglementations médicales strictes de l’Union européenne.
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Formation médicale reconnue : plusieurs chirurgiens espagnols sont membres d’associations internationales comme l’International Society of Hair Restoration Surgery (ISHRS).
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Cliniques modernes : Madrid, Barcelone ou Valence abritent des centres spécialisés, souvent équipés de technologies récentes comme les implants motorisés ou les stylos d’implantation type Choi.
👉 En moyenne, le coût d’une greffe en Espagne varie entre 3 000 et 7 000 €, selon la technique choisie (FUE, DHI, Choi) et le nombre de greffons implantés.
Comparaison Espagne – Turquie : quelles différences ?
Critère | Espagne | Turquie |
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Prix moyen | 3 000 – 7 000 € | 1 500 – 3 000 € |
Proximité | Europe, vols courts | Vols plus longs, mais nombreux |
Réglementation | Normes médicales UE strictes | Forte hétérogénéité selon les cliniques |
Encadrement linguistique | Médecins parlant espagnol/anglais, parfois français | Traducteurs souvent nécessaires |
Volume de patients | Plus limité, approche individualisée | Très élevé, parfois au détriment du suivi |
➡️ En résumé : la Turquie reste imbattable sur les prix de la greffe capillaire, mais l’Espagne rassure davantage sur le plan du confort, du suivi médical et des standards européens.
Avis des patients : retour d’expérience
Les témoignages disponibles sur les forums spécialisés et les associations de patients mettent en avant :
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Points positifs :
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accompagnement personnalisé, moins d’effet “tourisme médical” qu’en Turquie,
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respect du rythme du patient,
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suivi post-opératoire facilité par la proximité géographique.
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Points négatifs :
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prix souvent élevés, proches de ceux pratiqués en France,
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offre moins abondante qu’en Turquie,
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délais parfois longs pour obtenir un rendez-vous.
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Cas typique :
Un homme de 38 ans, souffrant d’une alopécie de type Norwood IV, rapporte avoir choisi Madrid pour limiter les déplacements et obtenir un suivi rapproché. Résultat : après 12 mois, densité jugée satisfaisante, avec une repousse naturelle. Seul regret : le coût final (6 200 €), proche de celui d’une clinique française haut de gamme.
Quelle technique est proposée en Espagne ?
Les cliniques espagnoles utilisent principalement :
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La FUE (Follicular Unit Extraction) : technique standard, fiable, sans cicatrice visible.
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La Choi : méthode d’implantation directe par stylo implanteur, permettant plus de précision et une densité optimisée.
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La FUT (plus rare aujourd’hui) : bandelette chirurgicale, réservée à certains cas spécifiques.
💡 Certaines cliniques espagnoles mettent en avant leur maîtrise du stylo Choi, une technique également utilisée dans des centres haut de gamme en France, comme la Maison Marignan à Paris, où la précision et la personnalisation sont poussées à l’extrême.
Le saviez-vous ?
Selon l’Association Espagnole de Dermatologie (AEDV), près de 15 % des greffes de cheveux réalisées en Espagne concernent désormais des femmes, principalement pour des alopécies diffuses ou cicatricielles. Un chiffre en hausse, signe que la demande se diversifie.
En conclusion : faut-il aller en Espagne pour sa greffe capillaire ?
Choisir l’Espagne peut être une bonne option si vous recherchez :
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la sécurité médicale européenne,
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un suivi plus simple qu’à l’international,
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une approche personnalisée, loin des centres à très gros volumes.
Cependant, le coût reste élevé et peu différent de celui d’une greffe réalisée en France. Pour certains patients, un déplacement en Turquie s’avère plus économique, tandis que d’autres privilégient la proximité et la réglementation européenne offertes par l’Espagne.