La greffe capillaire est aujourd’hui une pratique largement répandue. Parmi les techniques modernes, la méthode Choi occupe une place particulière grâce à sa précision millimétrique. Mais comme souvent avec les innovations médicales, elle est entourée de nombreux mythes et idées reçues. Dans cet article, nous allons les déconstruire un à un, en nous appuyant sur des données médicales, des exemples concrets et des retours d’expérience cliniques.
Qu’est-ce que la technique Choi ?
La technique Choi repose sur l’utilisation d’un implanteur Choi, un stylo chirurgical qui permet de prélever et d’implanter directement les follicules. Contrairement à la FUE classique, elle supprime l’étape de création préalable des canaux d’implantation : chaque greffon est placé avec précision dans l’angle, la profondeur et la direction souhaités.
En résumé :
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Extraction des follicules un par un.
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Chargement dans le stylo Choi.
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Implantation directe sans incision préalable.
Cette méthode est reconnue pour sa finesse et pour les résultats naturels qu’elle permet d’obtenir, à condition qu’elle soit pratiquée par une équipe expérimentée.
Comment ça fonctionne vraiment ?
Le dispositif Choi combine deux gestes en un seul : incision et implantation. Le chirurgien introduit le greffon dans l’aiguille creuse du stylo, puis appuie sur un piston qui dépose le follicule dans le cuir chevelu.
Points techniques clés :
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Angle d’implantation : généralement entre 30° et 45°, ce qui imite la pousse naturelle des cheveux.
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Profondeur contrôlée : évite de traumatiser les bulbes ou les tissus.
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Densité ajustée : possibilité d’implanter plus de follicules par cm² qu’avec une FUE classique.
Cette précision explique pourquoi la technique est plébiscitée dans des cliniques spécialisées comme la Maison Marignan à Paris, qui en a fait son standard.
Pour qui ? Indications et limitations
La technique Choi est particulièrement indiquée pour :
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Les zones visibles (ligne frontale, tempes).
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Les personnes exigeantes sur la précision esthétique.
Limites à connaître :
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Elle demande une grande expertise, tous les chirurgiens ne la maîtrisent pas.
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Le temps opératoire peut être plus long qu’une FUE manuelle classique.
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Le coût est souvent plus élevé en raison de la technicité et du matériel.
Mythes et réalités : démêler le vrai du faux
Voici les idées reçues les plus fréquentes autour de la technique Choi :
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“La Choi est douloureuse.”
❌ Faux. L’intervention est réalisée sous anesthésie locale. Les patients rapportent généralement une gêne modérée et une récupération rapide. -
“Elle ne convient qu’aux hommes.”
❌ Faux. De nombreuses femmes y ont recours, notamment pour densifier une chevelure clairsemée. -
“Les cheveux implantés tombent après quelques mois, donc ça ne marche pas.”
✅ Vrai… mais temporaire. Ce phénomène est normal (effluvium post-greffe) : les follicules entrent en phase de repos avant de repousser définitivement. -
“Les résultats sont immédiats.”
❌ Faux. Les premiers résultats visibles apparaissent vers 4 à 6 mois, avec un rendu optimal autour de 12 mois. -
“Elle garantit une chevelure dense à vie.”
❌ Faux. La greffe déplace des cheveux génétiquement programmés pour durer, mais la calvitie peut progresser ailleurs. Une prise en charge globale est nécessaire.
Le saviez-vous ?
🔎 Selon l’International Society of Hair Restoration Surgery (ISHRS), plus de 700 000 greffes capillaires sont réalisées chaque année dans le monde. Parmi elles, la technique Choi gagne du terrain, notamment en Europe, où elle est perçue comme l’une des plus avancées.
Cas concret : un patient exigeant sur la ligne frontale
Un homme de 35 ans, consultant, souhaitait redessiner une ligne frontale reculée. Son exigence principale : obtenir une implantation naturelle et indétectable.
Avec la technique Choi, le chirurgien a pu contrôler précisément l’angle des greffons, donnant un rendu réaliste même de très près. Après 12 mois, le patient présentait une repousse dense, adaptée à son visage, sans cicatrice visible. Ce type de cas illustre bien la force de la méthode.
Alternatives ou comparatif
| Technique | Principe | Avantages | Limites |
|---|---|---|---|
| FUE classique | Extraction + incision + implantation manuelle | Fiabilité, coût parfois plus bas | Moins précise, cicatrices ponctuelles possibles |
| FUT (bandelette) | Prélèvement d’une bande de cuir chevelu | Grand nombre de greffons en une séance | Cicatrice linéaire, moins esthétique |
| Choi (DHI) | Extraction + implantation directe avec stylo | Grande précision, densité, pas de cicatrice visible | Temps opératoire, coût plus élevé |
FAQ
1. Combien de séances sont nécessaires avec la technique Choi ?
En général, une à deux séances suffisent selon l’étendue de la calvitie.
2. La greffe Choi laisse-t-elle des cicatrices ?
Non, seulement de microscopiques points de prélèvement, invisibles après cicatrisation.
3. Peut-on se laver les cheveux rapidement après une greffe Choi ?
Oui, un lavage doux est recommandé dès le 2ᵉ jour, sous suivi médical.
4. Quelle est la différence entre Choi et DHI ?
Aucune : ce sont deux appellations pour la même technique (Direct Hair Implantation).
5. La technique Choi est-elle adaptée aux cheveux bouclés ou crépus ?
Oui, mais elle nécessite une expertise spécifique car les follicules sont courbés.
Conclusion
La technique Choi suscite beaucoup d’idées reçues, souvent liées à une méconnaissance de son fonctionnement. Si elle ne constitue pas une solution miracle, elle représente aujourd’hui l’une des approches les plus précises pour restaurer la chevelure. Le choix de cette méthode doit se faire avec un chirurgien expérimenté, après un diagnostic complet et une discussion éclairée sur les attentes.
